zedan
Messages : 2 Points : 4 Réputation : 0 Date d'inscription : 16/11/2011
 | موضوع: aidez- moi, s'il vous plait ! الجمعة 18 نوفمبر - 11:27 | |
| bonjour à tous , je suis trés content de trouver ce sit . je voudrais que vous m'aidez en résumant ce text merci d'avance résumez ce text ? " J'ai eu l'occasion d'observer souvent dans les crèches où on laisse à l'enfant le libre choix de ses jeux, de ses objets et ses activités, que les fillettes jouent tout autant que les garçonnets avec des petits voitures, des avions, des bateaux, etc, jusqu'à trois ans environ. J'ai vu des petites filles de dix-huit à vingt mois passer des heures et heures à sortir d'un sachet de toile une quantité de petites voitures, d'avion, d'hélicoptère, de bateaux, de petits train, les aligner sur un tapis, et les déplacer avec le même plaisir et la même concentration que les petits garçons. De la même manière, on peut observer des petits garçons qui passent une matinée à faire la lessive, à nettoyer les petites tables, à cirer les chaussures. Plus tard, ce phénomène disparaît. Les enfants ont déjà appris à demander le "bon" jouet, car ils savent que le "mauvais" leur sera refusé. Une institutrice d'école maternelle, particulièrement sensible à ce genre de problème, me disait que lorsqu'elle avait apporté en classe un jeu composé de vis, de boulons, tournevis, etc…une petite fille toute rose d' excitation et de joie s'en était emparée, mais, alors qu'elle se dirigeait vers une petite table avec son trésor à peine conquis, un petit garçon d'environ quatre ans s'était précipité sur elle afin de le lui arracher. L'institutrice était intervenue, disant qu'il l'aurait plus tard , quand la petite fille aurait fini de s'en servir. le petit garçon avait réagie en disant : " mais c'est à moi ! c'est un jeu de garçon ! " l'institutrice avait expliqué qu'il n'y a pas des jeux pour les garçons et des jeux pour les filles, mais que touts les jeux sont pareils et que tous les enfants peuvent y jouer. Le petit garçon en était resté stupéfait, il avait regardé la maîtresse comme si elle était folle et avait longtemps rodé autour de la petite fille avec un air profondément perplexe qui trahissait l'état d'âme de quelqu'un qui aurait assisté à la violation d'une loi considérée comme sacrée, et qui ne s'en remet pas".
Elena Gianini Belotti, De coté des petites filles, 1974 |
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